Nous sommes le 29 décembre, rendez-vous au relais de Madaillan à 13h45, c'est la première battue de l'année à laquelle j'assiste et je ne suis pas le seul archer car Jean Michel est aussi présent.
Nous partons à 14h15, j'emmène Jean-Michel et lui raconte sur le trajet les péripéties qui m’étaient arrivées à l'endroit où nous allons nous poster, " très bon poste".
14h30, je poste Jean-Michel et me positionne en contre bas de lui à environ 80 mètres. Une heure se passe, une chevrette et un brocard sont vus au loin mais pas un animal à porté de flèche.
Ma confiance était toujours là et comme nous le faisons tous, je m'imaginais des potentielles situations de tir, ce qui aide aussi à faire passer le temps.
Mais quelque chose ne me plaisait pas. Plus le temps passait, plus je me disais que j'étais mal posté. A une vingtaine de mètres de moi se trouvait un petit promontoire qui me plaisait au beau milieu d'une peupleraie bordée par un ruisseau.
J'avais bien envie de m’y poster mais j’hésitais car il faut toujours garder la première impression.
16h15 l'attente était trop longue, je fis les 20 mètres qui me séparaient du promontoire et me postais à environ un mètre du sol.
16h20 les chiens lancent à moins de 100 mètres de moi. Dans la foulée se dérobe un jeune brocard et qui me vient droit dessus, j'arme mon vieille arc et le brocard me passe à 2 mètres. En pleine course, je décoche, ma flèche se logea dans ses reins et le fit tomber immédiatement.
Je sautais de mon promontoire pour aller le servir au couteau.
J'étais tellement heureux de ce moment de chasse car, je suis persuadé que la chasse à l'arc impose une grande connaissance du territoire et du gibier, mais qu’elle demande aussi une grande part de chance surtout lorsque l'on se trouve en battue.
Tir : 2 mètres
Distance de fuite : 0
Lames Exodus ( très bon )
Arc à poulie : Hoyt Ultratec de 57 livres
Guillaume A